The sharp Kanaba Corner on the Kabale-Kisoro Road.
Kanaba gap along Kabale-Kisoro road, one of the sharpest curves of Uganda's road network. The road facilitates trade and travel between Uganda and DR Congo.
Kabale–Kisoro–Bunagana Road is a road in Western Uganda, connecting the towns of Kabale with the towns of Kisoro, Bunagana, at the border with the Democratic Republic of the Congo and Kyanika at the border with Rwanda.
In this video, we drive around its corners all the way to Kusoro town.🙂
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Bashi - Hutu - la parenté prouvée ? Et les conflits ataviques avec les Rwandais - Suivez le récit.
Conflits ataviques rwandais - Bashi et la parenté entre ces derniers et les HUTU rwando-burundais?
Les Bashi, encore appelés Banyabungu, constituent une tribu de l'est du Congo belge, de 275.000 sujets environ. Leur territoire s'étend à l'ouest du lac Kivu et de la vallée supérieure de la Ruzizi, déversoir du lac Kivu dans le Tanganika.
Au Ruanda-Urundi, les Bahutu vivent sous l'emprise d'une minorité de pasteurs de type éthiopide, les Batutsi, dont les caractères physiques sont fortement tranchés; on retrouve le même élément chez les Bashi, sous le nom de Baluzi, formant une aristocratie très limitée qui détient les hautes charges. Au cours de cette étude, quand nous parlons de Bashi, nous n'envisageons que le peuple, sans considérer la petite minorité aristocratique à traits éthiopides.
Les grands troupeaux de bovidés, qui occupent de vastes espaces et précipitent l'érosion du sol, sont un symbole de richesse, mais ne contribuent que très peu à l'alimentation: la chair est rarement consommée et la production de lait très faible. Le gibier a presque complètement disparu de ces espaces dénudés et très peuplés.
En fait, les bardes de la Cour du Ruanda, qui se transmettent de génération en génération les faits saillants de l'histoire du pays, parlent de plusieurs expéditions rwandaises contre les Bashi; il est probable qu'en plus de ces rapports belliqueux, il y ait eu d'autres contacts entre les deux peuples.
Mais ces chroniques ne remontent pas loin dans le passé: en excluant les premiers rois évoqués, qui semblent appartenir beaucoup plus à la mythologie qu'à l'histoire, elles nous parlent du règne de dix-huit bami (rois) d'existence certaine; ils ont dû longtemps lutter pour l'édification du royaume actuel avant de pouvoir entreprendre des expéditions au pays des Bashi.
Il semble peu vraisemblable que ces expéditions guerrières et les rapports occasionnels entre Bashi et Rwandais à travers la frontière naturelle, que constituent le lac Kivu et la vallée de l a Ruzizi, suffisent à expliquer leurs profondes affinités culturelles. Celles-ci s'expliqueraient bien plus aisément par une communauté d'origine.
Un auteur, MOELLER (1936), s'est attaché à retracer l'histoire des migrations des tribus de la province orientale du Congo. Ses sources sont principalement les archives établies en chaque territoire par les agents du gouvernement depuis le début de l'occupation belge; elles sont basées sur des interrogatoires d'indigènes.
MOELLER assigne aux Bahutu et aux Bashi une origine commune dans l'actuel Uganda; les deux groupes auraient migré vers le Sud, mais les Bashi seraient passés à l'ouest du lac Kivu tandis que les Bahutu seraient restés à l'est de ce lac et de sa continuation méridionale dans la ligne du graben: la vallée de la Ruzizi et le lac Tanganika. Cette donnée de MOELLER cadre parfaitement avec les affinités culturelles constatées et donnent de celles-ci une explication satisfaisante.
Il est certain que les Bashi ont pu subir des influences auxquelles les Bahutu du Ruanda ont échappé: spécialement un apport génétique de leurs voisins occidentaux, les Warega, tribu jadis belliqueuse qui a effectué de nombreuses razzias au-delà de ses limites actuelles.
Si nous faisons abstraction de l'éventuel apport des Warega, les données culturelles que je viens d'exposer, mises en regard des résultats de l'enquête anthropologique au Ruanda-Urundi, nous portent à émettre les vues suivantes: les Bashi doivent ressembler aux Bahutu du Ruanda, mais avec une empreinte moins marquée des caractères physiques des Batutsi, s'ils n'ont pas évolué indépendamment depuis leur séparation géographique.
Les Bashi, dont le territoire est allongé dans le sens Nord-Sud, n'ont de contact avec leurs autres voisins que sur une frontière étroite. Présentent environ dix pour cent de la population; au pays des Bashi par contre, les Baluzi, apparentés aux Batutsi, ne sont que quelques centaines d'individus.
Il est certain que les Bashi ont pu subir des influences auxquelles les Bahutu du Ruanda ont échappé: spécialement un apport génétique de leurs voisins occidentaux, les Warega, tribu jadis belliqueuse qui a effectué de nombreuses razzias au-delà de ses limites actuelles.
Si nous faisons abstraction de l'éventuel apport des Warega, les données culturelles que je viens d'exposer, mises en regard des résultats de l'enquête anthropologique au Ruanda-Urundi, nous portent à émettre les vues suivantes: les Bashi doivent ressembler aux Bahutu du Ruanda, mais avec une empreinte moins marquée des caractères physiques des Batutsi, s'ils n'ont pas évolué indépendamment depuis leur séparation géographique.
Par le Dr J. HIERNAUX
CHERCHEUR DE L'INSTITUT POUR L A RECHERCHE SCIENTIFIQUE EN A F R I Q U E CENTRALE (I.R.S.A.C)
(Mémoire Couronné au concours annuel de 1953).
Mémoire présenté à la séance du 16 mai 1953.
ROYAL COLON.. MEM. INST. BELGE
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DAY 2 - #ACHPR63 - Human Rights Situation in Africa
#ACHPR63
Human Rights Situation in Africa - 63rd Ordinary Session of The African Commission on Human & Peoples' Right.
The African Commission on Human and Peoples' Rights (ACHPR) is a quasi-judicial body tasked with promoting and protecting human rights throughout Africa.